Nous vous proposons de découvrir tout au long de cette semaine, et ce à travers le témoignage d'un membre de chaque délégation, certaines réalités des Seychelles, Rodrigues, Maurice, Madagascar, Comores et de La Réunion.
Nous débutons cet état des lieux avec Seynabou Tall, représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population, coordinatrice de cette action de lutte contre les violences faites aux femmes. La déléguée de FNUAP, basée en Afrique du Sud, aborde entre autres dans notre article, le poids des traditions et des religions dans la situation des femmes et des petites filles en Afrique.
Nous donnons également la parole ce matin à un des membre de la délégation seychelloise, en cette Journée mondiale de la population (11 juillet). Elle est l'invitée de ce jour (voir ci-contre). Revenons maintenant à l'interview de Seynabou Tall, du Fonds des Nations unies pour la population. Entretien.
Quel est le rôle du UNFPA dans la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Nous appuyons techniquement et financièrement cette plateforme. Nous collaborons avec la Commission régionale en Afrique en général, et en particulier avec la Commission de l'océan Indien. L'année dernière, nous nous sommes rencontrées à Maurice.
Quelle a été la démarche lors de la dernière rencontre ?
Nous avons travaillé sur les stratégies et les actions que les Etats avec les associations et les ONG, mettent en place dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Nous avons débuté cette nouvelle rencontre sur l'application qui en a été faite. C'est aussi pour voir ce qui se fait à La Réunion que nous sommes ici.
La Réunion est sur la bonne voie dans cette lutte ?
A l'issue de visite de sites, nous pouvons dire que La Réunion est avance, et cela malgré quelques petits problèmes, entre autres de coordination entre les différents acteurs. A nous de nous inspirer des solutions efficaces. Mais ce ne sera pas aussi simple, surtout en terme de transposition, car le contexte structurel de chaque pays est différent.
C'est-à-dire…
Il y a le poids des traditions. Il y a ce qu'on prétend appeler la religion. Et là, je pèse bien mes mots, parce qu'il y a des situations que des personnes mettent en avant pour freiner le travail des associations et du gouvernement. Ainsi, elles nous enferment dans des interdits religieux qui n'en sont pas.
Quelle est votre stratégie face aux blocages ?
Pour contourner ces obstacles, nous travaillons avec des structures ou des individus ayant une représentation spirituelle et religieuse reconnue pouvant faire avancer notre travail.
Vous avez l'appui de religieux ?
Que ce soit avec l'Eglise ou l'Islam, nous travaillons avec des religieux qui nous aident à promouvoir la lutte contre les violences, parce qu'aucune culture, aucune tradition, aucune religion ne peut accepter ou légitimer la violence faite aux femmes et aux petites filles...
Nous débutons cet état des lieux avec Seynabou Tall, représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population, coordinatrice de cette action de lutte contre les violences faites aux femmes. La déléguée de FNUAP, basée en Afrique du Sud, aborde entre autres dans notre article, le poids des traditions et des religions dans la situation des femmes et des petites filles en Afrique.
Nous donnons également la parole ce matin à un des membre de la délégation seychelloise, en cette Journée mondiale de la population (11 juillet). Elle est l'invitée de ce jour (voir ci-contre). Revenons maintenant à l'interview de Seynabou Tall, du Fonds des Nations unies pour la population. Entretien.
Quel est le rôle du UNFPA dans la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Nous appuyons techniquement et financièrement cette plateforme. Nous collaborons avec la Commission régionale en Afrique en général, et en particulier avec la Commission de l'océan Indien. L'année dernière, nous nous sommes rencontrées à Maurice.
Quelle a été la démarche lors de la dernière rencontre ?
Nous avons travaillé sur les stratégies et les actions que les Etats avec les associations et les ONG, mettent en place dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Nous avons débuté cette nouvelle rencontre sur l'application qui en a été faite. C'est aussi pour voir ce qui se fait à La Réunion que nous sommes ici.
La Réunion est sur la bonne voie dans cette lutte ?
A l'issue de visite de sites, nous pouvons dire que La Réunion est avance, et cela malgré quelques petits problèmes, entre autres de coordination entre les différents acteurs. A nous de nous inspirer des solutions efficaces. Mais ce ne sera pas aussi simple, surtout en terme de transposition, car le contexte structurel de chaque pays est différent.
C'est-à-dire…
Il y a le poids des traditions. Il y a ce qu'on prétend appeler la religion. Et là, je pèse bien mes mots, parce qu'il y a des situations que des personnes mettent en avant pour freiner le travail des associations et du gouvernement. Ainsi, elles nous enferment dans des interdits religieux qui n'en sont pas.
Quelle est votre stratégie face aux blocages ?
Pour contourner ces obstacles, nous travaillons avec des structures ou des individus ayant une représentation spirituelle et religieuse reconnue pouvant faire avancer notre travail.
Vous avez l'appui de religieux ?
Que ce soit avec l'Eglise ou l'Islam, nous travaillons avec des religieux qui nous aident à promouvoir la lutte contre les violences, parce qu'aucune culture, aucune tradition, aucune religion ne peut accepter ou légitimer la violence faite aux femmes et aux petites filles...